Les coupes en nacre de ce type servaient de moyen de paiement sur l’île de Yap, en retour de services particuliers réalisés par des spécialistes, comme les guérisons ou les tatouages. Elles servaient également de contre-don quand, lors d’occasions particulières, on donnait des denrées alimentaires à un groupe ou un village. Elles étaient considérées de moindre valeur dans l’échelle de valeur des différents monnaies courantes sur Yap - notamment la célèbre « monnaire de pierre » - car la matière première était disponible sur les îles. La monnaie de coquillages faite de grandes coupes en nacre qui devaient être importées, était en revanche très prisée.