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Cette plaque en relief provenant du Palais royal représente un échassier à long bec. Les oiseaux ont des significations symboliques très étendues chez les Edo : ils représentent les "sorcières" et autres êtres agissant de manière magique. En tant que messagers, ils relient le ciel et la terre (et dans ce cas également l'eau). Le mythe de la création parle d'un oiseau au sommet de "l'arbre du monde" qui a offert une coquille d'escargot au plus jeune des trois fils du dieu suprême Olokun. Lorsque les trois fils descendirent de l'arbre du monde et trouvèrent en bas une immense étendue d'eau, le sable qui forma la première terre de l'océan primitif s'écoula de cette coquille d'escargot. Le fond de la plaque est orné de rosettes à quatre branches. Elles représentent les points cardinaux, les quatre heures du jour, la semaine de quatre jours en vigueur à l'époque dans le sud de l'actuel Nigeria, ainsi que le dieu Olokun. Texte de l'article : Dietmar Neitzke.
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Linden-Museum Stuttgart Staatliches Museum für Völkerkunde
En octobre 1898, la société hambourgeoise "H. Bey & Co" a proposé au musée d'ethnologie de Berlin une collection du Bénin envoyée directement d'Afrique. La collection complète ne pouvait cependant pas être achetée dans son intégralité en raison d'un manque de moyens et devait donc être transmise à d'autres personnes intéressées. Felix von Luschan, du musée de Berlin, informa donc Karl Graf von Linden en novembre 1898 et lui proposa un droit de préemption. Le musée Linden mit alors 15.000 M à disposition pour l'achat d'objets. Le prix d'achat fut pris en charge par l'entrepreneur d'Heilbronn Karl Knorr, raison pour laquelle la collection fut également connue sous le nom de "Die Karl Knorr'sche Sammlung von Benin-Alternümern". Von Luschan publia sous le même titre (1901) une description détaillée de la collection pour le compte du comte Linden et de Knorr. Parmi les autres acquéreurs de la collection, on compte notamment les musées de Vienne et de Munich, mais aussi des personnes comme Hans Meyer (Leipzig) et Eugen Rautenstrauch (Cologne). Texte de l'article : Markus Himmelsbach.
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